L’amoureuse
L’amoureuse
Il ne la voit pas... Pourtant...
Elle l’aime à en pleurer, à en rire...
Lui, aime ailleurs depuis longtemps...
L’amoureuse soupire...
Oh !... Elle voudrait tant
Boire à la source de ses lèvres,
Sentir l’ivresse de ses bras
L’emporter en une valse brève
Là où l’amour dicte sa loi...
Glisser, ne serait-ce qu’un instant,
Sa main dans ses cheveux blancs...
Mais, pour lui, elle l’indiffère,
L’amour ne fait pas de sentiment,
C’est une autre qu’il préfère...
Le cœur a de ces tourments !
L’amoureuse s’attriste,
Cependant...
Le soir venu elle s’évade,
Portée par un rêve insensé
Pour une tendre escapade
Ou cet amour peut exister.
Au petit matin elle s’éveille,
Dans la chaleur de ses draps blancs ;
Garde encor un peu de sommeil...
s’en souvient en souriant...
La nuit, le temps d’un instant,
Ne glisse t-elle pas sa main
Dans ses cheveux blancs...
© Maryse Le Lay-Jézégabel Fauconier
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