Jour d’hôpital
Jour d'hôpital.
à Verlaine
Dans ce parc solitaire et glacé,
J’erre… Désemparée…
Verlaine ! Verlaine !
Pourquoi faut-il que je m’en souvienne ?
Ta chanson est mienne
Tes mots en moi résonnent
Au rythme monotone
De mon pas cadencé
Dans ce parc solitaire que tu as si bien chanté.
Je regarde la ville
Avec son va et vient tranquille.
Je fais ce rêve étrange et pénétrant
Où Toi et Moi on se comprend.
Et je fredonne :
"Les violons de l’automne"
Ô triste, triste est mon âme…
Ô moi, pauvre femme…
Mais voici des fruits, des fleurs,
Des feuilles et des branches…
Et tes mots, telle une avalanche,
Qui de langueur grisent mon cœur.
Un arbre par-dessus les toits
Berce sa palme.
Les larmes, du plus profond de moi,
Soudain dévalent…
Verlaine ! Verlaine !
Entend mes pleurs !
Moi qui ne suit qu’un Pauvre Gaspard Hauser.
© Maryse Le Lay-Jézégabel Fauconier
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