Soir d’été
Soir d’été
Pieds nus dans le jardin en ce beau soir d’été,
J’allais nonchalamment, d’un pas serein, heureuse,
Sensible à la beauté de ce lieu enchanté
Sous le charme discret de mon âme amoureuse.
J’allais nonchalamment, d’un pas serein, heureuse.
De la terre émanait un doux parfum fruité.
Sous le charme discret de mon âme amoureuse
Je contemplais Vénus dans toute sa clarté.
De la terre émanait un doux parfum fruité.
A l’angle du pommier, telle une aventureuse,
Je contemplais Vénus dans toute sa clarté,
Le cœur empli de toi, de ta voix chaleureuse.
A l’angle du pommier, telle une aventureuse,
J’avançais lentement vers le lac argenté,
Le cœur empli de toi, de ta voix chaleureuse,
Pensant à notre amour, notre complicité.
J’avançais lentement vers le lac argenté,
La brume s’élevant rendait l’onde moireuse.
Pensant à notre amour, notre complicité,
J’imaginais Merlin, Viviane accapareuse.
La brume s’élevant rendait l’onde moireuse,
Sous son halo le lac me semblait être hanté,
J’imaginais Merlin, Viviane accapareuse...
Pieds nus dans le jardin en ce beau soir d’été.
© Maryse Le Lay-Jézégabel Fauconier
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